đą Prendre la parole publiquement, câest parfois nĂ©cessaire
Sage Rebel a choisi de sâexprimer publiquement, faute de rĂ©ponse interne Ă ses interrogations. Son message Ă Ăric Thiollier â que je relaie ici â est celui dâun militant lucide, déçu par le fonctionnement dâune structure qui devrait pourtant incarner lâesprit de contestation et de mobilisation des motards.
Je tiens Ă exprimer ici mon soutien total Ă sa dĂ©marche. Ce quâil soulĂšve â absence de transparence, manque de stratĂ©gie, perte de combativitĂ© â mĂ©rite dâĂȘtre entendu, dĂ©battu, et non balayĂ© dâun revers de main.
â ïž Une FFMC Ă bout de souffle ?
Je confirme ma position :
ma confiance envers la FFMC est aujourdâhui limitĂ©e, ce qui explique pourquoi je mâengage personnellement et activement sur le front du ContrĂŽle Technique Moto (CT2RM).
Oui, je crois encore aux principes fondateurs de la FĂ©dĂ©ration, mais pas Ă ce quâelle est devenue.
La critique est facile, lâaction est difficile â mais je prĂ©fĂšre encore ĂȘtre critiquĂ© pour avoir agi, plutĂŽt que de rester silencieux.
đ§ Le CT moto, l'urgence incomprise
Pendant que la FFMC organise des Ă©vĂ©nements festifs, le dĂ©cret sur le CT moto est passĂ©. OĂč Ă©tait la riposte coordonnĂ©e ? OĂč Ă©tait le recours public, visible, audible, dĂ©posĂ© au nom de la FFMC devant le Conseil d'Ătat ? Nulle part.
Trois autres associations, avec bien moins de moyens et de membres, ont su utiliser les outils juridiques disponibles. Pourquoi pas la FFMC ?
đ Une organisation Ă©clatĂ©e⊠et parfois dĂ©faillante
Chaque antenne devrait ĂȘtre capable dâagir. Mais certaines, comme la 50, que je connais intimement, empĂȘchent mĂȘme leurs membres de sâexprimer. AG non convoquĂ©es, adhĂ©rents mis Ă lâĂ©cart, avis divergents censurĂ©sâŠ
Prenons un exemple concret : Cherbourg.
Lâantenne actuelle y propose des parkings moto payants⊠alors quâil suffirait de modifier lâarrĂȘtĂ© municipal existant pour crĂ©er de vrais espaces gratuits, lĂ©gitimes et protĂ©gĂ©s.
Câest lâinaction qui dĂ©courage les militants, et non la fatigue. Et cela ne date pas dâhier.
đĄ Les motards sont lĂ , la FFMC doit se rĂ©veiller
Les statistiques Google sont claires : les motards cherchent des réponses sur le CT moto.
Et pourtant, que leur offre-t-on ? Un article mal Ă©crit, sans base juridique, prĂ©tentieux et creux. Et pourtant, cet article sâest hissĂ© dans le top 10 de Google News â preuve que le sujet est brĂ»lant, et que les motards attendent une parole forte, structurĂ©e, crĂ©dible.
Mon propre communiquĂ© de presse, malgrĂ© sa longueur, a Ă©tĂ© tĂ©lĂ©chargĂ© plus de 500 fois pendant les fĂȘtes de NoĂ«l. Preuve que lâattente est rĂ©elle.
â Un appel Ă la cohĂ©rence et Ă lâunitĂ© dâaction
Ce que dit Sage Rebel est juste :
« Le salon de Lyon, ce nâest pas une organisation dâantenne comme Valence.
Câest un coup de main, pas un acte militant fort contre le CT2RM. »
Et il a raison : un boycott visible aurait provoquĂ© des remous, des rĂ©actions jusquâau ministĂšre.
đ Ce que jâaurais aimĂ© voir
Je lâĂ©cris sans dĂ©tour :
Jâaurais aimĂ© voir le Bureau National, les 85 antennes, les associations alliĂ©es, se tenir ensemble devant le Conseil dâĂtat.
Jâaurais aimĂ© voir lâunitĂ©, pas la dispersion.
Jâaurais aimĂ© voir des outils juridiques partagĂ©s, des stratĂ©gies publiques, une presse mobilisĂ©e.
Mais je nâai vu que du silence, de la peur, et trop souvent⊠de la complaisance.
đ€ La suite ? Reprendre le flambeau
Sage Rebel dit quâil est « libre ».
Moi aussi.
Nous ne devons plus dĂ©pendre dâune structure pour porter notre voix.
Nous devons reprendre la parole, la rue, et le droit.
Continuons à agir, à écrire, à mobiliser. Car ce combat ne se gagnera pas à coups de stickers ou de stands décorés, mais par la mobilisation active, collective, juridique et citoyenne.